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(FR) Economie circulaire et déchets : une intervention en visioconférence auprès de futurs ingénieurs agronomes

Si l’économie circulaire et la gestion des déchets sont au cœur du projet CEMOWAS², ces réflexions sont également au programme des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Toulouse (ENSAT), basée à Auzeville-Tolosane sur le territoire du Sicoval.

Pour la deuxième année consécutive, Jérémy GADEK, coordinateur de CEMOWAS² au Sicoval, a été invité par une enseignante à échanger avec une vingtaine d’étudiants. L’objectif était d’aborder de manière concrète la prévention et la gestion des déchets et gaspillages à l’échelle du territoire, sujet largement plébiscité et soutenu par nos élus depuis de nombreuses années,  mais également le déploiement d’une dynamique d’économie circulaire. Prévention – Valorisation – Economie circulaire, trois notions pas toujours évidentes à concilier comme l’ont révélé les questionnements posés par les étudiants :

  • Comment trouver l’équilibre entre la prévention, qui demande des innovations sociétales pour ne pas produire de déchets, et la valorisation qui fait le pari d’innovations technologiques pour mieux traiter les déchets et les remettre dans le circuit économique ?
  • Comment arbitrer entre allouer des surfaces agricoles à la production d’énergie (biométhane, agrocarburants…) et préserver sa fonction nourricière historique ?
  • Plus largement, peut-on imaginer une évolution sociétale ou la notion de sobriété ne se heurterait pas à notre modèle de croissance ?

A l’heure où les pertes et gaspillages alimentaires représentent le tiers de la production alimentaire globale, débattre de ces possibles contradictions est un enjeu majeur, pour ces futurs professionnels de la matière organique, comme pour les territoires. D’ailleurs, au cours du projet CEMOWAS², la question de la place et des moyens à allouer à la prévention, comme premier outil de valorisation des résidus organiques ou des eaux résiduelles, est revenue fréquemment. Il est bon de savoir que les jeunes générations se posent également ces questions et de pouvoir échanger avec elles sur le sujet.